Sans
les tabous, Les traumatismes, c'est quoi en terme "d'informations dans le cerveau" ? Les schémas suivant peuvent paraître " enfantins " mais ils sont là pour expliquer simplement, efficacement. Les exemples peuvent également paraître dur, mais il ne s'agit pas d'utiliser des émotions. Il s'agit d'expliquer le traitement de l'information que fait notre cerveau. Si l'exemple est trop dur, ne vous imaginez pas dans la situation, mais imaginez une tiers personne, car il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas les premiers à souffrir de tel ou tel événement aux vues des milliards d'individus qui nous ont précédés dans l'histoire de l'humanité.
Phase 1 : tout est "nomal".
Phase 3
: notre cerveau ne comprend plus la logique des causes et des effets.
Une mort, même lorsqu'elle touche un enfant "innocent", est "logique" parce qu'un accident, ça détruit l'humain fragile. C'est une réalité. La souffrance, qui elle aussi est logique, se gère en l'exprimant, en comprenant ce qui est arrivé, en réalisant que tout être vivant va mourir un jour et que ce jour ne dépend pas de sa volonté (sauf suicide). Inutile d'être déprimé par cette réalité. Au contraire, cette valeur d'instants fragiles peut donner une force unique à chaque seconde qui passe et à mieux profiter de la vie, intelligemment, sans paniquer, en respirant "profondément".
Phase 4
: phase de soins.
Dans l'exemple précédent lié
à la torture que représente la mort d'un enfant, lorsque les parents ont
centralisés leur vie sur leur enfant, projetant sur lui tous leurs désirs
d'éternité, de réussite, la mort de ce dernier équivaut à un anéantissement
total de LEUR existence. Or il ne faut pas oublier que même "la chair
de sa chair" est un individu unique, un individu qui a sa propre naissance,
sa propre vie ou parcours, sa propre mort. Etre parent ce n'est pas "être
dieu". Il ne s'agit surtout pas de dénier la souffrance parentale et
de la noyer dans une "logique froide" ! NON ! Mais cette souffrance,
il faut l'exprimer. Voir que si on a vécu pour et uniquement pour quelqu'un,
(en oubliant sa propre vie) et bien lorsque cette personne disparaît,
on "disparaît" également. La valeur que l'on a donné a l'être disparu
était peut-être "trop importante", si on était en adoration, ou "pas
assez importante" si on acceptait pas l'indépendance de cette vie par
rapport à nous. Il ne faut pas alors perdre de vue que si on défait le puzzle, c'est pour mieux le remettre en place. Attention,
défaire un puzzle doit se faire dans de bonnes conditions
(car les sectes aiment bien profiter de la faiblesse des autres). Il est
donc conseillé de défaire son puzzle en prenant son temps (aucune urgence
de fin du monde), en ayant suffisamment mangé (car le cerveau, pour bien
comprendre, a besoin d'énergie), et également, en ayant dormi suffisamment
(ça aide à ne pas devenir paranoïaque et à savoir où est la réalité).
Il ne faut pas accepter les "vérités toutes faites". Si une approche vous gène, il faut en parler, créer un argumentaire et non se faire manipuler par ses émotions (les peurs ou l'amour).
Phase
5 :
--- Vu que le traumatisme est une "information qui n'a pas la bonne place", il faut bien comprendre que cette information mal comprise peut prendre une forme rapide (choc par perte de repères, violence physique ou morale), mais aussi prendre une forme très lente : c'est le cas lorsque la personnalité trop forte d'un parent, écrase celle de l'enfant. Ce dernier n'arrive pas à trouver sa place, et l'information "j'existe" est totalement déformée. C'est un traumatisme. Une phrase a été interprétée comme "une menace", puis une autre phrase est venue s'ajouter, confirmant la première impression, puis une autre, etc... Le problème à résoudre est alors de chercher cette "première phrase" dans les souvenirs, afin de l'isoler et de remettre en cause les valeurs qu'on a mis sur cette information. Lorsqu'il s'agit non pas d'une mort, mais d'un traumatisme sexuel (exemple, un viol), beaucoup de paramètres sont modifiés si la victime ne peut pas communiquer facilement et ainsi avoir la possibilité de remettre les éléments présents à leur bonne place. Voici quelques éléments à connaître.
|